2) scanner
Le scanner (ou tomodensitométrie) permet d’observer des organes et tissus en 3D.
Comme la radiographie, le scanner s'appuie sur l'absorption plus ou moins importante des rayons X selon le milieu traversé : les os étant beaucoup plus absorbants que les tissus mous. La technique du scanner permet l’exploration précise de nombreux organes. L’avantage de cette technique par rapport à la radiologie classique est l’obtention, grâce à sa sensibilité, de résultats coupe par coupe,des éléments jusqu’alors confondus sur les clichés radiographiques standards. En effet, en radiologie classique, le faisceau de rayons X projette sur une plaque les ombres des organes traversés en les confondant. Les zones entourées par les os ne sont donc pas visibles. Le scanner X pallie cet inconvénient : il permet de visualiser tous les éléments profonds de l’organisme, alors qu'une radiographie ordinaire n'offre "qu'une vue en projection" du volume irradié.
Schéma explicatif du mécanisme du scanner.
Son principe est de choisir un plan de coupe et d’effectuer de multiples projections sous différents angles afin de connaître le coefficient d’atténuation en chaque point du plan.
L’apport de l’informatique et du traitement numérisé des images a abouti à la mise au point de la tomodensitométrie (ou scanner) en 1972. Le scanner, comme la radiographie , repose sur l’utilisation des rayons X mais permet d’obtenir des images tridimensionnelles des organes ou des tissus (os, muscles ou vaisseaux) sous forme de coupes.